En Suisse, les interruptions de grossesse seront désormais prises en charge par l’assurance maladie, plusieurs projets visant à soulager le pouvoir d’achat de la population sont adoptés dans les cantons et le trou dans la couche d’ozone se réduit.
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Les interruptions de grossesse seront désormais prises en charge par l’assurance maladie
Alors que dans de nombreux pays, le droit à l’avortement est de plus en plus restreint à cause du retour des idées conservatrices, la Suisse adopte une approche plus progressiste : à partir de 2027, les femmes ne devront plus supporter les coûts d’une interruption de grossesse, ceux-ci étant désormais entièrement pris en charge par les caisses d’assurance maladie. Cela renforce l’autodétermination et permet aux préoccupations financières de ne plus influencer les décisions personnelles.
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Transports publics abordables, loyers antérieurs transparents et allègement supplémentaire des primes
Plusieurs cantons ont adopté des initiatives visant à renforcer le pouvoir d’achat :
- Dans le canton du Tessin, 57 % des électeurs ont approuvé une initiative du PS qui limite les primes d’assurance maladie à 10 % maximum du revenu. À l’avenir, ceux qui dépensent plus bénéficieront d’un allègement financier. Le soutien de la population n’est pas surprenant : au Tessin, les primes sont depuis des années bien supérieures à la moyenne nationale.
- Dans le canton de Berne, les propriétaires doivent désormais divulguer les loyers antérieurs, une décision soutenue par 51 % des électeur-trices. Cette mesure vise à empêcher les augmentations de loyer abusives et à modérer les prix des loyers. Au cours des 20 dernières années, les loyers ont augmenté de 30 % dans le canton de Berne.
- Dans la ville de Zurich, une large majorité de plus de 63 % s’est prononcée en faveur d’un abonnement annuel abordable pour les transports publics : pour 365 francs, les habitant-es pourront désormais utiliser les transports publics. Cela renforce non seulement le pouvoir d’achat, mais aussi la protection du climat.
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Le trou dans la couche d’ozone se réduit
Enfin, loin de la Suisse, dans l’atmosphère, la couche d’ozone continue de se reconstituer. En 2024, le trou dans la couche d’ozone était plus petit que les années précédentes et inférieur à la moyenne des années 1990 à 2020.
Outre les phénomènes atmosphériques qui entraînent des fluctuations annuelles, la réduction des substances anthropiques nocives pour l’ozone a également contribué à réduire le trou. L’Organisation météorologique mondiale estime que la couche d’ozone se reconstituera d’ici le milieu du siècle pour atteindre le niveau des années 1980.
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