Les partis de la droite et du centre devraient pouvoir renforcer leur majorité au Parlement lors des élections fédérales d’octobre 2023. Selon le baromètre électoral actuel de la RTS, ces partis pourraient gagner 1,9 % d’électrices et d’électeurs. C’est l’UDC qui profite de la plus grande progression, avec 1,5 % supplémentaire. La recette du parti d’extrême-droite est connue : attiser la peur de l’immigration. Quelques mois à peine avant les élections, l’UDC a lancé une initiative populaire visant à limiter la croissance du nombre d’habitant-es en Suisse à 10 millions d’ici 2050.
Si l’UDC parvient à remporter les élections, le PLR ne manquera pas de soutenir les projets du parti populiste. Ses positions tendent de plus en plus vers la droite, notamment en ce qui concerne la protection du climat et les questions de migration. Plusieurs sections cantonales du PLR ont même décidé de s’apparenter avec l’UDC. Cependant, cette stratégie ne semble pas porter ses fruits : le PLR devrait
La gauche pourrait perdre
Les pronostics sont plutôt sombres pour les partis de gauche : alors qu’ils avaient gagné 4,1 % lors des dernières élections, ils risquent de perdre cette année jusqu’à 2 %. Néanmoins, le total des voix de gauche devrait rester nettement supérieur au niveau atteint lors du dernier glissement à droite en 2015.
Inquiétude croissante face à la baisse du pouvoir d’achat
Hormis le probable glissement vers la droite, le baromètre électoral fait le point sur ce qui met la population en colère : le sauvetage de Credit Suisse par de l’argent public occupe très clairement la première place. 58 % des personnes interrogées sont en colère contre le fait que la population doive une fois de plus assumer la mauvaise gestion et les bonus irresponsables d’une grande banque.
Les personnes interrogées ont également pu s’exprimer sur leurs préoccupations. La baisse du pouvoir d’achat et le changement climatique arrivent clairement en tête. Ce dernier occupe la première place dans le classement des plus grands défis politiques, suivi de près par la hausse des primes d’assurance-maladie. En Romandie, les primes occupent même la première place.
Les solutions efficaces à ces colères ou préoccupations ne sont pas à l’agenda du centre-droite. Contre l’explosion des primes, le PS a par exemple lancé l’initiative d’allègement des primes. Avec cette initiative, les primes d’assurance-maladie seraient limitées à 10 % du revenu. Contre le changement climatique, le PS et les Vert-e-s ont lancé l’initiative pour un fonds climat.
Les jeunes femmes votent socialiste
Un autre point intéressant est le comportement électoral selon le genre et l’âge. Alors que seul un jeune homme de moins de 29 ans sur quatre environ vote à gauche, c’est le cas de près de la moitié des jeunes femmes. Avec 28 %, le PS est clairement le parti le plus fort dans cette catégorie d’âge chez les femmes.
A la rentrée à la mi-août nous ne devons parler que de pouvoir d’achat : loyer, caisse maladie, avs, salaires minimun, 2ème pilier. Tous les candidats du parti socialiste doivent marteler ces thèmes. Laissons le climat de côté dans notre communication et concentrons nous sur nos thèmes de prédilection qui s’adresse à la classe moyenne.
Voilà qui me semble sensé.
Viser l’efficacité, tout comme l’autre bord, mais sans les mensonges …
L’économie en a besoin … Et garder les traditions aussi (UDF et Pev le proposent sur http://www.udf.ch http://www.pev.ch une alliance chrétienne à Genève … )