Le Conseil national veut un plan d’action contre le racisme et l’antisémitisme

Depuis octobre, les agressions antisémites se multiplient en Suisse. Le racisme antimusulman a également augmenté. Le Conseil national demande donc un plan d’action de la Confédération et davantage de ressources pour la lutte contre l'antisémitisme et le racisme en Suisse. Seule l'UDC s'y est opposée.

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Depuis octobre, les incidents antisémites et racistes sont en hausse en Suisse. Tout récemment, à Zurich, un jeune Suisse de 15 ans a attaqué au couteau une personne juive en pleine rue et l’a grièvement blessée.

En octobre 2023, tous les partis, du PS à l’UDC, ont affirmé dans une déclaration commune qu’il n’y avait pas de place pour l’antisémitisme en Suisse et qu’ils se tenaient solidairement aux côtés de leurs concitoyen-nes juifs. Ils y affirment également quil est du devoir commun des autorités, des partis, des associations et de toutes et tous les citoyen-nes de faire preuve de courage civil pour lutter contre les incidents antisémites.

La Confédération doit prendre des mesures contre l’antisémitisme et le racisme

Aujourd’hui, le Conseil national a approuvé une motion qui demande une stratégie et un plan d’action contre le racisme et l’antisémitisme. La motion se réfère à un rapport datant de 2020, dans lequel des spécialistes recommandent une stratégie nationale contre le racisme et l’antisémitisme lors de l’évaluation des mesures contre l’antisémitisme prises par la Confédération, les cantons et les communes. En effet, l’antisémitisme et le racisme ne sont pas un problème en Suisse depuis octobre 2023 seulement. Le rapport constate que « les activités mises en œuvre par la Confédération, les cantons et les communes sont perçues par les experts interrogés comme étant majoritairement ponctuelles, peu coordonnées et peu systématiques. Elles ne découlent pas d’une stratégie d’ensemble. On regrette l’absence de directives de la part de la Confédération dans le domaine de la lutte contre l’antisémitisme ».

La motion adoptée charge le Conseil fédéral d’élaborer, en collaboration avec les cantons, une stratégie et un plan d’action contre le racisme et l’antisémitisme. Il s’agit notamment de renforcer le Service de lutte contre le racisme en le dotant de ressources suffisantes et d’examiner la possibilité d’engager une personne supplémentaire chargée de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

L’UDC s’oppose au plan d’action

Certes, l’UDC et les autres partis ont exprimé leur solidarité avec leurs concitoyen-nes juifs dans une déclaration commune en octobre. Le Conseil fédéral a recommandé l’adoption de la motion et tous les partis ont aprouvé le plan d’action… sauf l’UDC ! Le plus grand parti de Suisse s’y est opposé. Pour l’UDC, la cause de l’antisémitisme est l’immigration. Elle s’oppose ainsi frontalement à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme telle qu’elle est recommandée par les spécialistes.

2 Commentaires

  1. Se définir anti sioniste n’est pas de l’antisémitisme.
    Mais je vois immédiatement se profiler cet amalgame créé et entretenu par la LICRA, les juifs sioniste et les diasporas pour se prémunir de toutes critiques face à leurs opposants politiques et face aux actes criminels perpétrés par le Gouvernement d’apartheid et d’extrême droite de Netanyahu !
    Je soutiens les Palestiniens et ce sont des Sémites !

  2. Il ne peut y avoir un »racisme » musulman !
    « Musulman » n’est pas une race !
    De même, il ne peut y avoir de racisme chrétien !

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