La mobilisation pour les votations du 24 novembre prochain est plus faible en Romandie qu’en Suisse alémanique. C’est ce que montre un sondage de la SSR : « Une observation par régions linguistiques montre que la mobilisation est actuellement un peu plus forte en Suisse germanophone qu’en Suisse francophone et italophone ». Prenons l’exemple de l’extension des autoroutes : 55 % des Romand-es refusent ce projet très critiqué, mais elles ne sont que 50 % en Suisse alémanique. Si la mobilisation reste faible en Suisse romande, elle risque une nouvelle fois de perdre face à la majorité alémanique du pays.
Les durcissements du droit du bail sont eux aussi perçus différemment des deux côtés de la Sarine. Alors que 59 % des gens veulent voter « non » au durcissement du besoin propre, elles et ils ne sont que 47 % en Suisse alémanique. La différence est plus ou moins la même sur le durcissement de la sous-location. La mobilisation en Suisse romande sera donc déterminante le 24 novembre.
La Suisse alémanique empêche l’allègement des primes
Ces dernières années, la Suisse romande a plusieurs fois perdu sur des sujets qui auraient véritablement allégé la population. C’est le cas avec le plafonnement des primes. Alors que tous les cantons romands ont accepté largement de limiter les primes d’assurance à 10 % du revenu, c’est la Suisse alémanique qui en a décidé autrement
Il est fréquent que la Suisse alémanique empêche des progrès ou impose des durcissements contre l’avis de la Suisse romande. En 2021, les cantons alémaniques ont par exemple imposé une augmentation de l’âge de la retraite aux femmes, contre l’avis des cantons romands. Là aussi, la mobilisation avait été un facteur déterminant. Ce scénario se reproduira-t-il le 24 novembre ?
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Il faut penser à tout le monde (ouvriers, personnes invalides, familles,…) Très partisan mais pas réaliste …. Pas très objectif ça ! NON à la pensée unique !