Les bonnes nouvelles en octobre — « No Kings », Proche-Orient et meilleure protection pour les victimes de violence

Opposition à Donald Trump, soulagement prudent au Proche-Orient et premières mesures prises par le Conseil fédéral pour améliorer la protection des victimes en Suisse : voici les bonnes nouvelles du mois d’octobre.

No Kings Protest in New York City. Image : Richard Jopson (Keystone/Camera Press)

 1 

Manifestation de masse aux aux États-Unis contre Donald Trump

Il y a environ un an, Donald Trump a été élu nouveau président des États-Unis — en fonction depuis janvier. Son style de gouvernement autoritaire suscite de plus en plus de mécontentement. À la mi-octobre, plus de sept millions de personnes sont descendues dans les rues de quelque 2700 villes américaines. Leur slogan : « No Kings » — pas de rois aux États-Unis.

Les manifestations sont dirigées contre la politique d’immigration, d’éducation et de sécurité de Trump, caractérisée par l’arbitraire et la violence. Trump envoie des agents masqués dans les rues pour terroriser la population. Comme l’indique le site web du mouvement « No Kings » : « Ils ciblent les familles d’immigrant-es, établissent des profils, arrêtent et emprisonnent des personnes sans mandat d’arrêt. […] Ce pays n’appartient pas aux rois, aux dictateurs ou aux tyrans. Il appartient aux personnes qui se soucient des autres, qui s’engagent et qui luttent pour une vie dans la dignité. »

 1 

Soulagement prudent à Gaza

Grâce à la médiation des États-Unis, du Qatar, de la Turquie et de l’Égypte, le gouvernement israélien et le Hamas ont convenu d’un cessez-le-feu à Gaza. Les otages qui se trouvaient encore à Gaza ont été libérés, tout comme près de 2000 Palestinien-nes emprisonné-es.

Même si le cessez-le-feu est fragile, que des civil-es continuent d’être tué-es à Gaza et que les prochaines étapes restent totalement incertaines, l’absence de bombardements à grande échelle permet au moins à la population de Gaza de respirer un peu. Les otages et les prisonniers politiques ont enfin pu retrouver leurs proches. Cependant, la situation humanitaire reste catastrophique et une paix juste et durable, qui inclurait également la Cisjordanie et Jérusalem-Est, est encore loin d’être atteinte. Le chercheur en sciences de la paix Roland Dittli l’explique ainsi dans une interview accordée à « direct » : « Les mesures qui ont été prises relèvent en fait de la “gestion des conflits”, c’est-à-dire de la réduction de la violence directe et de la création d’un espace de négociation. Reste à voir si cet espace sera effectivement utilisé pour esquisser une solution de paix juste et viable. » Roland Dittli souligne que, pour cela, le droit international doit être appliqué et que tant les crimes de guerre que les criminels à leur origine ne doivent pas rester impunis.

 1 

Le Conseil fédéral pose les jalons pour une meilleure protection des victimes

En Suisse, une femme est tuée par un homme tous les onze jours — une réalité bouleversante qui exige une action urgente. Afin de mieux protéger les femmes, il est nécessaire de renforcer de manière cohérente la protection des victimes, de mettre en place un travail efficace auprès des auteurs et de renforcer les mesures de prévention.

Le Conseil fédéral a désormais pris les premières mesures dans ce sens et présenté une révision partielle de la loi sur l’aide aux victimes. Cette réforme vise à améliorer considérablement le soutien apporté aux victimes de violences sexuelles et domestiques. Elle fait notamment suite à une motion déposée par Tamara Funiciello, conseillère nationale et co-présidente des Femmes socialistes suisses. L’objectif est d’optimiser les soins médicaux et de continuer à développer l’offre de places protégées.


LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici