« Les armes nucléaires représentent une menace existentielle. » C’est par ces mots que l’ancienne ministre des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey a annoncé son soutien à l’initiative d’interdiction des armes nucléaires, lancée en août. Connue pour son engagement en faveur de la paix et de la sécurité mondiale, Micheline Calmy-Rey s’est exprimée en vidéo face aux délégué-es du PS Suisse à Davos.
« Ces armes nucléaires sont immorales, inutilisables, et violent le droit international. »
Alors que la menace nucléaire grandit chaque jour, la Suisse refuse de signer le Traité d’interdiction des armes nucléaires de l’ONU. Micheline Calmy-Rey a dénoncé la présence, au sein même du Parlement suisse et du Conseil fédéral, d’une « nostalgie du nucléaire », accusant certains de rêver de l’arme nucléaire ou de craindre de froisser les voisins détenteurs de telles armes.
La Suisse est entourée d’armes nucléaires
La Suisse et sa population sont directement concernées par les risques nucléaires. La France et l’Italie possèdent ou abritent des armes nucléaires. Vladimir Poutine menace régulièrement de faire usage de l’arme nucléaire dans le cadre de son invasion de l’Ukraine. Une telle attaque aurait des conséquences gravissimes – en Suisse également. Le rayonnement nucléaire atteindrait rapidement le pays, mettant en danger la santé de la population. L’embrasement mondial et le chaos suivant une telle attaque auraient également un impact direct sur la Suisse.
Dans son message vidéo, Micheline Calmy-Rey a rappelé que la Suisse a historiquement joué un rôle moteur en matière de désarmement, tant au sein des Nations Unies que dans le cadre de ses relations bilatérales. Elle rappelle qu’il est de l’esprit de la Suisse de militer pour l’interdiction des armes nucléaires. « Face à l’escalade des conflits à travers le monde — en Europe, au Moyen-Orient ou encore au Soudan — le moment est venu d’abandonner la logique de dissuasion nucléaire. Ces armes nucléaires sont immorales, inutilisables, et violent le droit international », a-t-elle déclaré.
Face à l’inaction du Conseil fédéral, le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) a lancé, avec une large alliance, une initiative pour l’interdiction des armes nucléaires. Il veut ainsi inciter le Conseil fédéral à signer le traité d’interdiction des armes nucléaires de l’ONU. 93 États ont déjà signé le traité. Le Conseil fédéral refuse encore de le signer, bien que le Parlement se soit prononcé en faveur de sa ratification.
Ne nous laissons pas embobiner par les propos de Micheline Calmy-Rey ni par ceux des Socialistes et de « direct-magazine » !
Ce n’est pas la Russie qui envahit l’Ukraine, mais l’Ukraine qui menace la Russie de poser les missiles nucléaires de l’Otan à quatre minutes de Moscou si la Russie laisse l’Ukraine adhérer à l’Otan.
Rappelons aux Socialistes Suisse qu il aurait suffit de faire appliquer les accords de Minsk pour que cette « opération spéciale » n’ai pas eut lieu d’exister.
Dans ce cas, la « dissuasion nucléaire » brandie par la Russie joue parfaitement son rôle, car sans elle, il est vraisemblable que les psychopathes des USA&CIA&OTAN auraient franchit le pas d’une horrible agression militaire sur le territoire Russe.
Je n’ai pas entendus les Socialistes Suisses s’offusquer quand l’État Sioniste s’est emparé secrètement de l’arme nucléaire avec la complicité des USA égémonistes qui prétendent « gouverner le Monde ». Maintenant, l’Iran veut aussi obtenir cette puissance de dissuasion face à la folie coloniale guerrière de l’État Sioniste. C’est malheureusement parfaitement compréhensible.
Arrêtez de prendre vos lecteurs pour des idiots utiles et préoccupez-vous de ne pas laisser la Suisse devenir vassal des USA par adhésion à l’Union Européenne. Il est là le vrais danger qui guette la Suisse.