Le Conseil national soutient la révolution féministe en Iran

Le Conseil national veut soutenir la société civile iranienne dans sa lutte pour les droits des femmes et de droits humains. Il demande au Conseil fédéral de prendre des mesures allant dans ce sens.

(KEYSTONE/AFP/KENA BETANCUR)

La Suisse doit soutenir la société civile iranienne dans sa lutte pour les droits humains et de droits des femmes. Une grande majorité du Conseil national a soutenu cette proposition. Seul le groupe UDC s’y est opposé à l’unanimité. Le Conseil fédéral est donc chargé de prendre les mesures nécessaires.

Vague de protestation sans précédent

L’intervention de la Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-N) a été déposée peu après l’assassinat de Jina Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, le 16 septembre 2022 à Téhéran. La mort violente de la jeune femme a déclenché un mouvement de protestation sans précédent dans tout le pays. Les protestataires risquent encore aujourd’hui leur vie en luttant pour la liberté, pour les droits humains et de la femme et pour la démocratie. Cela a déjà conduit à des centaines d’exécutions par le régime iranien.

Le Conseil des États pour une version plus faible

Le texte initial de la motion allait encore plus loin : la CPE-N demandait également que le Conseil fédéral reprenne les sanctions décidées par l’UE contre le régime iranien. Lors d’une première délibération, le Conseil national avait approuvé cette demande, mais la majorité bourgeoise du Conseil des Etats l’a rejetée lors de la dernière session d’automne.

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